Une réappropriation du Sacre du printemps en forme d’exutoire collectif ! Une fête ininterrompue, comme un chant populaire, intense et libérateur.
Œuvre charnière qui bouleversa le monde (et l’histoire) de la danse il y a plus d’un siècle, le ballet de Nijinsky, Le Sacre du printemps, sur une partition inoubliable de Stravinsky, jetait une lumière brutale sur une classe populaire en ébullition. Ayant inspiré plusieurs centaines d’autres interprétations, l’œuvre est ici abordée comme une célébration. Mehdi Berdai se détourne du propos original en mettant en valeur chaque individu au sein du groupe. Et lorsque le rituel s’achève et que les masques tombent, subsistent alors des êtres humains repus et unis, malgré (ou grâce à) leurs différences.
ADN/ne