Carlo Brandt, l’homme renversé (I)

La première fois, je t’ai vu tête-bêche, traversé par le verbe de Dostoïesvki; tu portais seul Le Rêve d’un homme ridicule sur la scène du Théâtre Saint-Gervais. Bientôt 15 ans de cela, mais une image s’accroche de toutes ses épines à ma rétine. À fleur de mémoire, ton visage renversé avait jeté l’ancre par les yeux. Tout tournait autour de cette paire de trous noirs, cloués au cœur de la cible ; ton faciès retourné.

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