arrow_back

Cie Balor

Nous ex­plorons toutes les ques­tions qui met­tent nos esprits en ébul­li­tion. A trav­ers nos créa­tions déclinées sous forme d’ob­jets théâtraux ou de per­for­mances, nous souhaitons in­vit­er à la réf­lex­ion. Nous creusons un angle pour donn­er à en­tendre ces re­cherches, simple­ment, sans amen­er de répon­ses. Nous lais­sons le spec­tateur maître de son in­terpréta­tion.

A l’ère de la mon­dialisa­tion, de la con­som­ma­tion de masse, de l’homme flexib­le et per­for­mant, nous trans­posons nos ques­tion­ne­ments dans un uni­v­ers poétique, sen­sib­le, sym­bolique, esthétique, à la manière d’un conte qui racon­terait l’Homme, ses joies, ses déboires, sa vie…

Nous travail­lons par col­labora­tions suc­ces­sives. Auto­ur d’un noyau st­able, nous pro­voquons des re­ncontres avec d’aut­res ar­tistes. Chaque pro­posi­tion fusion­ne, s’entrec­hoque ou s’imbrique avec celle du voisin dans le but de créer un objet scénique à l’iden­tité sin­gulière, née de la re­ncontre or­ganique d’in­dividualités créat­rices, tech­niques et pen­santes.

Nous privilég­ions le rap­port des corps sur le plateau. Cela n’empêche pas le travail d’un texte littéraire ou dramatur­gique. Le focus est alors porté sur la manière dont les corps en in­terac­tions sont cap­ables de con­struire une situa­tion et racont­er une his­toire.

Que sig­nifie l’image d’un homme à genoux de­vant une femme?

Cette démarche est d’autant plus in­téres­sante lorsque les corps des ar­tistes di­aloguent avec les corps sculptés des mac­hines de Lucas Schlaepf­er. Elle ques­tion­ne alors la re­la­tion qui s’étab­lit entre l’ac­teur et l’objet animé vec­teur de sym­boles.

Que sig­nifie l’image d’un homme don­nant la main à un cyc­lope mécanique mesurant 5m de haut ?