Adaptation du livre «La grande fabrique de mots» d’Agnès de Lestrade.
Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. Les mots coûtent cher, il faut les acheter puis les avaler pour pouvoir les prononcer. Produits dans une grande fabrique, ils sont vendus en boutique. Dans cet étrange pays, tous les mots se vendent, qu’ils soient jolis ou oubliés, méchants ou drôles. Les familles désargentées achètent ceux qui sont au rabais ou en trouvent parfois dans les poubelles, tandis que les amoureux, les
soirs de grand vent, se postent à la fenêtre avec un filet à papillon dans l’espoir d’en attraper. C’est le cas de Philéa, douce rêveuse, éprise du balayeur de rue et artiste forain, Sibo. Philéa qui cherche désespérément à trouver quelques mots pour lui déclarer sa flamme. Cette création de la compagnie fribourgeoise plurilingue
Ad’Oc rend un magnifique hommage au langage. Et fait en même temps la part belle au silence.
« Champagne ! C’est léger doux pétillant. Sur la scène de Nuithonie, cette fabrique de théâtre, avec accessoires et instruments à vue, s’offre comme une boîte à outils : profondément ludique. Fabrikamo déploie des petits trésors d’inventivité. »
Extraits de la critique de la Liberté 1er mai 2016, Elisabeth Haas.
FABRIKaMO
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