Hommage à Anne Sylvestre
On a souvent réduit Anne Sylvestre a ses tabulettes, ses chansons pour enfants. Pourtant, elle est l’une des plus grandes autrices-compositrices-interprètes du XXe siècle. Sa plume et sa voix racontent des histoires d’amours, de guerres, de couples, de femmes, de vies — des vies comme les nôtres.
Cette création est une claque autant qu’une main tendue: elle secoue et réconcilie, pétillante d’humour et d’humanité.
Résumé
Dans une petite librairie de quar-tier, autour d’un piano et d’un café, quatre inconnu•es se croisent le jour de la mort d’Anne Sylvestre.
Il y a Clothilde, libraire passionnée qui se tient droite mais se sent flétrie;
Gioia, qui parle au ciel et marche sur la pointe des pieds; Argenda, businesswoman tranchante, qui dissimule ses fêlures sous un costume bien taillé; et Michael, musicien dis-cret, qui parle peu, comme pour ne pas déranger.
Rien ne les préparait à se raconter.
Pourtant les portes s’ouvrent, les cœurs aussi.
On évoque la honte, l’amour, la ma-ternité, l’exil, les silences de famille.
On se heurte, on se touche, on rit fort, on pleure un peu.
Et les chansons d’Anne Sylvestre, interprétées en live, deviennent des ponts: des balles rebondissantes entre les solitudes, un cri doux pour rester debout, une caresse qui donne la force d’oser, des refrains qui rassemblent, bousculent, consolent.
« Là où j’ai peur, j’irai » est un hymne à la résilience et à la tendresse.
Un chant d’amour aux vivantes, aux cabossé-es, aux résistant•es du quotidien. Un huis clos poétique et joyeux qui tente de rassembler ce qui est épars. Où l’on découvre que la fragilité peut devenir force – et que la révolution commence parfois par un café partagé.
Réservations: ouragenchante@gmail.com


